ABDURRAHMAN TAZI CHAMBOULE LA VÉRITÉ DU CINEMA MAROCAINE POUR L'ECAMIENNE À MARRAKECH
La licence profesionnelle Cinéma,Audiovisuel et Médiation(ECAM) organize une rencontre avec l’un des membres les plus actifs du cinema Marocain – Mr. Abderrahman Tazi– dans le but d’échanger et de partager son experience professionelle. . Producteur et réalisateur, c’est un member phare du cinema Marocain pendant près de quarante ans.Il commence le cinema dans les années 70 accompagné d’Abderrahman Tazi, Hamid Bennani,Mohamed Sekkat, Elmrini et AbdelahErrmili. Cegroupe de jeune scinéaste sont notamment realisé “Wachma” en 1972 , qui reste un chef d’oeuvre du cinema marocain. Aujourd’hui, la production de long-métrages marocainse situe entre 20 et 30 films par an.En plus de cela, le Maroc produit une centaine de court-métrage par an. La production de téléfilms dans les deux chaines nationales(2M et Al Oula) ne dépasse pas 50 films durant l'année . Le manque de salles de cinéma en 1975 rend la diffusion et le contact avec le public presque impossible pour cette génération de jeune scinéastes. De nos jours, au contraire avec les nouvelles technologies et internet, la diffusion de films semble plus simple. Les sujets traits sur les chaines de télévision marocaine abrutissent les spectateurs : contenu qui n'a pas de valeurs culturelles et qui tue nos richesses culturelles. La standardisation, les modèles Européens et Américains dans le cinéma détruisent nos racines,nos traditions et déchirent notre langage. D'après Mr. Abderrahman, les choix de mise en scène de certains réalisateurs, les lieux de tournage mettent fin à la découverte et à la beauté de notre pays qui se compose de grandes richessestant au niveau géographique,culturelle et historique… Il faudrait être amener à découvrir le Maroc dans sa totalité, autre que les grandes villes telle que Rabat, Casablanca, Marrakech afin de mettre en mouvement nos propres richesses. Le cinema est une industrie qui demande énormément de competences mais malheureusement la plupart des jeunes ignorant que le cinema est un travail collectif. Chaque membre du groupedoit avoir sa spécialité. La plupart ont l'ambition de devenir des “réalisateurs” au lieu de passer par les autres métiers du cinema.Il compare le réalisateur à un “chef d’orchestre” qui doit accumuler des années d'expèrience, de travail intensif et doit être capable de toucher à tous les postes.
Article de la rencontre avec MR. MOHAMMED ABDERRAHMANE TAZI par YASSINE ERREKHAMY et MOHAMED HABYBELLAH le 29avril 2015 à 15h